merci pour les liens.
J'ai hâte de visionner la séance avec l'administration de la SNSM pour être capable de me faire une idée avec la vue des 2 parties.

Je crois que ce n'est pas si simple que ça.

Un fait que les sénateurs évitent soigneusement d'aborder, c'est la baisse des subventions de l'Etat. Et on le voit bien, l'argent c'est le nerf de la guerre. la structure de la SNSM a fait un lobbying intense pour récupérer une partie des fonds. Les stations peuvent lui reprocher de ne pas être financées : si la SNSM reçoit moins de subventions, elle ne peut plus en reverser autant.

C'est un technocrate qui n'est pas passé par l'ENA ou l'X. Il a eu un parcours intéressant dans la préfectorale et les cabinets ministériel d'où il a pu admirer la mer. Comme beaucoup de ces gens, il a une haute opinion de lui-même. Pour l'avoir rencontré une paire de fois, même s'il m'a paru brillant, il ne m'a pas autant impressionné que certains de ses collègues. Il faut cependant lui reconnaître le mérite d'avoir initié l'adaptation de la SNSM a cette nouvelle donne financière, peut-être avec une approche trop techno difficilement compréhensible d'un marin-pêcheur (c'est à dire d'un gars que la mer a rendu bien terre-à-terre) bénévole de l'asso.

Il ne faut pas croire non plus que dans les stations c'est les tout gentils... Les bénévoles entendus sont ceux qui ont survécus. Leur témoignage est forcément intéressant, mais trop dans l'émotion (c'est normal) pour ne pas les considérer autrement qu'une amplification du ressenti.

Quand je lis "on a réussi à sortir de la passe, en sachant qu'on ne pouvait pas revenir", je me dis houuuu... Les montagnards savent que ce n'est pas tout d'atteindre le sommet et qu'il faut savoir redescendre, les pilotes savent que le décollage n'est pas obligatoire, seul l'atterrissage l'est... et les pompiers savent qu'on ne sauve pas une vie en mettant la sienne en péril au-delà du raisonnable.  Il n'y en a pas un qui a eu le courage de dire c'est de l'inconscience. A ce niveau, ce n'est pas les individus qui sont en cause (qui oserait dire qu'il a la trouille quand on compte sur son courage et son dévouement ? Comment se fait-il que le jeune sans expérience n'ait pas dit "vous êtes sûrs de vouloir y aller ?") Il y a à mon avis une sérieuse carence de la prise en compte des facteurs humains dans la mission. Est-ce juste cet équipage sur cette mission ? Est-ce plus général à la SNSM ?

Ce drame n'est pas seulement la conséquence d'un problème siège/station, pas plus que celui d'un déficit d'équipement ou de moyen. C'est d'abord la conséquence de la négligence d'un pêcheur qui est sorti sans plan A (savoir rentrer) ni plan B (savoir s'abriter). Elle a entraîné un équipage à franchir collectivement une ligne rouge parce qu'ils ne se sont pas sentis autorisés à refuser une mission qui, sans qu'ils sachent l'objectiver, était objectivement trop risquée...

Ensuite, s'il faut un coupable...

Edifiant! mais malheureusement représentatif de la société d'aujourd'hui...
Merci Jean Luc pour cette information...

j'en suis arrivé aux mêmes conclusions après avoir visualiser l'ensemble des vidéos. Les intervenants ont parlé avec leur coeur, les dirigeants avec l'esprit administratif. J'ai appris beaucoup de choses sur le fonctionnement de l'institution avec pas mal de constats d'étonnement.

J'ai été surpris par l'absence de réponses précises de la direction parisienne de la SNSM comme la méconnaissance du nombre de membres du comité de direction ou l'effectif des permanents au siège par exemple, mais aussi par la logique des réponses administratives qui manquent souvent d'argumentation solide. L'achat d'un nouveau siège m'a scotché mais j'ai bien compris de que la direction est en "sous effectif.
A suivre le compte rendu et les propositions qui en découleront

 

Celle de M. Thierry COQUIL, directeur des affaires maritimes, commissaire délégué aux transports maritimes et délégué à la mer et au littoral : ICI

         Merci Jan-Luc,

        c'est édifiant    on voit que l'Etat (pour lui ...) ne tient pas à devenir gérant et "perde" l'esprit de nos

         sauveteurs ... Mais on attend la suite bien sûr 

   J'espère qu'il y aura 

   Guy Couach à Gujean est déjà choisi ! ! ! 

Une fois le barco plein d'eau ce n'est plus la même chanson. Il ne faut pas oublier que c'est la destruction du pare-brise de la vedette qui est à l'origine de l'électrisation de la coque et du naufrage. 

On notera qu' évidemment lors de ce test, la vedette n'est pas complètement équipée de ses superstructures ( mats, antennes et divers radars .. )   
qui peuvent sans doute ralentir le redressement, mais à priori sans le remettre en cause….

Et là, .. pour ce test, on est dans le cas ou la cabine de pilotage n' est pas envahie par l' eau …
Car c'est justement le volume important de cette cabine qui favorise le redressement …

Pour rendre "inchavirables" les 1ers canots, on avait lesté leur ligne de quille, pour qu'une fois à l'envers, l'instabilité du canot faisait qu'il se remettait en position " normale".
Plutôt que de parler de bateau "inchavirables" il aurait été plus approprié et exact de les qualifier d' "auto redressables" ), mais bon...

Plutôt que de rajouter du poids
( qui est une contrainte permanente pour faire avancer la bateau, alors qu'il n'est censé servir que dans les cas extrêmes … et si possible - JAMAIS … )
les architectes navals se sont dit qu'il vaudrait mieux créer de l' "instabilité" lorsque le bateau était à l' envers…

L'objectif étant donc, que la coque retournée, soit rapidement "instable" pour se remettre rapidement en position.. "normale" 

La flottabilité entrainée par la cabine étanche est donc un élément indispensable pour créer cette instabilité lorsque la coque est à l'envers ..      

Oui à condition qu' elle soit bien étanche… 

Après, … une coque en composite … c'est plus léger , voire plus résistant , ou cela permet un echantillonnage plus léger…

Autant en terme de performance / rendement / résistance , cela peut etre un plus … 
autant pour la stabilité , … je ne sais pas trop ce que cela peut apporter ...

Pourquoi il faut du 220v sur ces bateaux ?

      Michel guel ?...     le lien 

        Oui, c'est clair 

        Faut que les Couach's à venir aillent beaucoup plus vite pour les tests       

Oui, Joël, c'est ce que je suppose également …

Ajoutons aussi qu'avec un voltage plus élevé ( que la basse tension en 12 ou 24 volts ) …
à section de cables égale, on peut passer plus de puissance ; ça peut aussi sans doute être intéressant ...